La question peut paraître simplette. Mais si vous êtes au début de votre projet de transmission-reprise, ou que vous peinez à trouver votre bonheur, elle s’avère essentielle ! Bienvenue dans notre Question-Réponse n°14, auquel nous avons de nouveau convié notre expert Denis Buzy, conseiller Entreprises à la CMA de Laxou. Vous avez d’autres interrogations ? Transmettez-les-nous via nos réseaux sociaux (liens en bas de page). Nous nous ferons un plaisir d’y répondre ! En attendant, voici comment procéder pour identifier les opportunités de reprise.

Denis Buzy,
conseiller entreprises

Lorsqu’on cherche une entreprise à reprendre, on ne sait pas toujours où la chercher, comment la chercher, ou même à qui s’adresser. De plus, si votre recherche vous semble aussi longue qu’infructueuse, vous pouvez être amené⸱e à remettre en question votre procédé. Mais comme nous le rappelle Denis Buzy, « Ne perdez jamais de vue le vieil adage : qui cherche, trouve ! ». Car à moins d’avoir eu un coup de chance, pour les nombreux candidats repreneurs qui n’ont toujours rien trouvé, la patience, la persévérance et la régularité s’avéreront de précieuses alliées. Cela étant dit, la garantie de votre succès repose avant tout sur un acte essentiel : adopter une approche méthodique.

Étape n° 1 : les 2 questions à vous poser

  1. Qu’est-ce que je recherche ?
    Cela peut paraître évident, mais nombre de repreneurs se lancent dans une quête parfois effrénée, sans avoir défini précisément leurs critères de recherche. Alors, pour commencer, visez une taille d’entreprise. Cette taille peut se définir par le nombre de salariés ou le chiffre d’affaires (ou les deux). Viennent ensuite deux critères essentiels : le secteur d’activité et la situation géographique. Autrement, vous risqueriez de chercher une aiguille dans une botte de foin…
  2. De quels moyens financiers je dispose ?
    Là encore, la question peut sembler évidente. Mais on ne compte plus les cas de candidats repreneurs profondément déçus d’avoir manqué une opportunité à cause d’un budget insuffisant, et démotivés pour la suite de leurs recherches. Vous n’avez pas une idée très précise de votre budget ? Le mieux est de vous rapprocher de la CCI ou de la CMA de votre territoire. Nos conseillers seront ravis de vous accompagner.

Étape n°2 : consulter les annonces

Comme pour n’importe quel objet d’acquisition, vous devrez consulter des annonces de transmission d’entreprise. Mais si toute annonce est bonne à lire, elles ne sont pas toutes bonnes à choisir ! Dans un premier temps, nous vous conseillons de mettre de côté des sites généralistes tels que Le Bon Coin, justement parce qu’ils sont généralistes – et que le sérieux de leurs gestionnaires ne garantit malheureusement pas le sérieux des annonceurs et la qualité des annonces. À la place, nous vous invitons à consulter des sites tels que la plate-forme des CCI et CMA : transentreprise.com, ou notre plate-forme partenaire incontournable : BPI France. En effet, les annonces sont minutieusement choisies avant leur publication. De plus, vous devrez entrer en contact avec un conseiller CCI et CMA pour poursuivre votre démarche. « C’est un échange qui garantit le sérieux du projet, indique Denis Buzy. Par exemple, je n’hésite pas à demander à l’aspirant repreneur son CV, son parcours et ses objectifs. Car il ne s’agit pas seulement de faire une acquisition ! Notre intérêt est justement que l’entreprise qu’il reprendra perdure, que les emplois qu’elle abrite soient sauvegardés, et que la richesse qu’elle représente demeure sur le territoire. »

Étape n°3 : les autres sources d’opportunité

Moins objectives que les points cités plus haut, et de nature plutôt complémentaire, ces sources peuvent tout de même s’avérer fructueuses. Vous pouvez par exemple faire jouer vos réseaux et interroger les bonnes personnes. Comme le précise Denis Buzy, « si vous souhaitez reprendre une boulangerie, n’hésitez pas à discuter avec les meuniers, qui sont généralement au courant des perspectives de cession de tel ou tel établissement. » Cela marche aussi avec les fournisseurs de produits capillaires pour les salons de coiffure (et globalement pour les fournisseurs dans tout secteur d’activité). Vous découvrirez peut-être que tel ou tel chef d’entreprise va bientôt partir à la retraite, et dès lors, affiner votre projet. En contact quotidien avec des dirigeants d’entreprise, les experts-comptables et conseillers bancaires professionnels seront également de bons interlocuteurs. Par ailleurs, vous pouvez aussi vous rapprocher du réseau CRA (Club des Repreneurs d’Affaires), une association à but non-lucratif présente sur tout le territoire. Et enfin, ne négligez pas l’événementiel, comme les salons professionnels, qui est d’ailleurs un excellent moyen d’étendre votre réseau.

En suivant ces quelques conseils et en restant confiant⸱e, vous êtes assuré⸱e de finir par trouver votre bonheur !

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