La reprise de Décoferm : une confiance réciproque
“Dès le premier contact, j’ai su qu’on allait s’entendre !”. Quand Philippe a repris l’affaire de Jean en 2021, une confiance réciproque s’est très vite installée. Une confiance indispensable à la réussite de leur projet commun : faire perdurer les 25 ans de savoir-faire de Décoferm dans la fabrication de croisillons pour le double vitrage.
J’étais salarié depuis toujours et c’est vrai que l’entrepreneuriat, le repreneuriat, m’a toujours tenté. Alors voilà, j’ai contacté la CCI pour voir un peu ce qu’il se faisait et c’est vrai que pendant deux/trois ans, je me suis formé avec eux, à chaque réunion. J’ai étudié quatre entreprises en tout et pour tout et j’ai été mis en relation en 2019 avec M. Staedelin – fin 2019. Et ensuite, on est tombé d’accord début 2020 et dix jours après, le pays s’est fermé pour raison de Covid. Et la reprise s’est faite le 1er juillet 2021.
Cédant-repreneur : une relation de confiance
La différence indéniable, c’est vraiment le feeling avec la personne, c’est-à-dire que dès le premier contact, je savais que c’était quelqu’un avec qui j’allais m’entendre. C’est quelqu’un où j’ai tout de suite senti que ça allait être transparent et ça l’a été. Et en plus aujourd’hui, je ne suis vraiment pas déçu parce que ça continue, c’est-à-dire que si j’ai besoin de lui, il est présent. Par contre, il n’est pas envahissant. Enfin, c’est vraiment… Voilà.
J’ai repris l’entreprise en 2002. Au bout de 20 ans, j’ai décidé de la céder avec un objectif, c’est la continuité de l’entreprise, le bien-être encore des salariés qui en faisaient partie et qui m’ont accompagné pendant toutes ces années. Comme on dit, il faut que ça soit une bonne affaire pour les deux parties. Il faut être tout à fait transparent et transmettre, que ça soit un repreneur extérieur, comme si on la transmettait à ses enfants.
Aujourd’hui, il y a quand même certaines aides qui sont en place. Il y a des accompagnements qui sont en place. Donc, ça facilite certaines choses. Avec M. Werth, on a un peu le même cursus avant la reprise et donc, c’est quelqu’un qui s’est très vite mis dans le bain. Et donc, au départ, on avait prévu une période d’accompagnement de six mois.
La transmission-reprise : un passage de témoin en douceur
“M. Werth a très bien pris le relais et ensuite, ça se fait à la demande. Aujourd’hui, on a passé le stade des six mois et on discute toujours de certains points ensemble, et on en discute de moins en moins. Mais, dans une entreprise, il ne peut y avoir qu’un seul chef. Donc, à partir du moment où M. Werth a pris la direction, c’est lui le chef. Et moi, je n’ai plus rien à dire.”
C’est une personne qui a déjà vécu cette expérience de reprise, donc il a su se mettre à ma place. Et symboliquement… C’est ce que je dis à tout le monde : symboliquement, le jour où je suis arrivé, le bureau était vide, la place était libre, il s’était mis en retrait dans un coin pour m’accompagner.
PACTE Transmission-Reprise : des moments dédiés pour échanger et s’entourer
Cet accompagnement a été enrichissant aussi parce que non seulement on a rencontré différents intervenants, mais aussi d’autres candidats à la reprise. On vit les mêmes choses au même moment, donc c’est intéressant. Pour le coup, oui, je suis très satisfait
parce que j’ai une entreprise à la taille humaine, ce que je recherchais. J’ai concrétisé ce que je voulais. Pour l’instant, les chiffres donnent raison, parce que tout se passe bien. Et en qualité de vie, j’y ai gagné.
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