Jonathan a choisi de suivre la voie de la reconversion professionnelle lorsqu’il avait la vingtaine. 9 ans plus tard, il passe un nouveau cap en devenant repreneur d’entreprise. Grâce au Pacte Transmission-Reprise et à l’aide de l’ancien gérant, Jonathan a ainsi pu se positionner comme un jeune repreneur d’une scierie à la clientèle fidèle et au savoir-faire bien établi.

J’ai fait une reconversion professionnelle il y a 9 ans en tant qu’ouvrier polyvalent de scierie. Ce qui m’a donné l’amour du métier et la passion, et m’a fait reprendre une société qui allait être fermée s’il n’y avait pas de repreneur.

S’appuyer sur une activité existante et opérationnelle

Nous sommes à la scierie Destrigneville & Compagnie, située dans la commune de Tignécourt, à 10 km de Monthureux-sur-Saône. Notre activité principale, c’est la première transformation du bois. On travaille essentiellement la charpente et un peu le bois de menuiserie.

Actuellement, nous sommes une entreprise familiale. On compte 2 salariés et moi-même, donc 3 personnes avec mon frère et ma femme. J’ai repris une société qui avait été créée en 1975, avec un savoir-faire déjà bien établi et une clientèle fidèle.

La transmission-reprise : bien s’entourer à chaque étape

En tout premier lieu, j’ai rencontré l’ancien gérant de la scierie qui m’a demandé si vraiment j’avais comme objectif de posséder la scierie et m’a aiguillé vers la Chambre des métiers, la Communauté de communes, la CCI des Vosges également.

Avec le Pacte Transmission-Reprise, j’ai été accompagné par une « tutrice » qui m’a accompagné dans beaucoup de démarches administratives. Elle m’a aiguillé sur le bon roulement des entreprises pour des démarches administratives telles que les subventions sur le matériel neuf ou des aides qu’on pouvait avoir. Des prêts à 0 %, justement, pour lancer les jeunes repreneurs. L’accompagnement est fortement recommandé.

Se tourner vers l’avenir

Beaucoup de clients sont ravis que l’entreprise perdure encore une paire d’années. Le but dans la reprise de la scierie de Destrigneville, c’est aussi de la promouvoir et de la développer. L’ancien gérant m’a surtout reconnu le courage et la volonté, étant donné mon âge – je n’ai que 32 ans – de reprendre une scierie. Sans passion, je pense que je ne serais pas là.

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