« C’est un projet de vie ! », voici ce que Charline pense de la reprise d’entreprise. Après plusieurs années en tant que salariée, elle a repris la fleuristerie de son patron à l’âge de 26 ans. Elle raconte les difficultés et les joies de cette aventure collective.

L’histoire de ce lieu, c’est une entreprise qui a été créée il y a 63 ans par le père de mon ancien patron, qui lui, l’a reprise il y a 37 ans.

J’ai commencé à travailler en 2009, donc il y a 12 ans. J’ai travaillé ici 4 ans avec l’ancien propriétaire. C’était une entreprise qui était sur le point de fermer, il n’y avait pas de repreneur et ça faisait 2 ans de là à la reprise. J’ai repris à l’âge de 26 ans. C’est un peu ça qui m’a fait m’accrocher à l’idée de continuer : parce qu’avant tout, c’était une histoire familiale. Et puis c’est un beau magasin à exploiter !

La reprise d’entreprise : un nouveau chapitre pour le cédant et le repreneur

J’avais quand même pour projet de reprendre un commerce un jour. Là, c’était un peu l’opportunité de commencer quelque chose. Donc j’ai commencé à me renseigner parce que je n’avais pas forcément grand-chose pour m’installer. Donc c’était un peu le début de l’histoire. Et puis au fur et à mesure des renseignements, des rendez-vous, ça s’est goupillé comme ça en fait. Moi mon dossier a été plutôt long sur le côté financement.

Pacte Transmission-Reprise : un accompagnement dédié avec les CMA et CCI Grand Est

Ça m’a pris quasiment un an et demi : il a fallu demander des aides, il y a eu un bel accompagnement. Je suis passée notamment par Initiative Marne-Pays du Champagne. C’est des dossiers, c’est des commissions…
C’est un projet de vie. Il faut quand même le considérer comme un projet de vie et ça fait partie de votre vie maintenant. C’est beaucoup de temps, c’est aussi beaucoup d’argent, ce n’est pas quelque chose à prendre à la légère.

La transmission-reprise : une aventure collective

Mon ancien patron est resté avec moi quand même quasiment un an, justement pour cette continuité : je pense qu’il ne voulait pas le laisser à n’importe qui, ce n’est pas évident. On se connaissait quand même, ça a été un peu plus facile de passer le flambeau.

Après la reprise : s’approprier l’entreprise

Ce qu’on a développé, c’est de garder vos plantes si vous partez en vacances. On a développé de faire du gardiennage l’hiver pour tout ce qui est grands arbres qu’on ne peut pas hiverner chez nous. On a développé de l’entretien extérieur. Donc chez le particulier comme le professionnel, on va faire des devis ou des conseils sur l’achat des plantes. Trouver de nouvelles idées, le marketing… J’essaie de gérer le maximum parce qu’une fleuristerie, ça se développe. Donc c’est toujours de la nouveauté, des formations. C’est un métier qui change régulièrement.

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